Critique – Big, The Musical au Dominion Theatre

La comédie musicale Big est une adaptation du film de 1988 de Penny Marshall. On y retrouvait Tom Hanks dans le rôle principal. 

Le film est adapté sur scène en 1996 par Maltby & Shire (le duo derrière Starting Here, Starting Now, Closer Than Ever, Baby). Le spectacle connaît un certain nombre de réécriture avant de devenir la version que nous voyons sur scène aujourd’hui.

L’intrigue:

Big, c’est l’histoire du jeune Josh, qui, un soir au carnaval, face à la machine Zorba, fait le voeu de devenir un adulte. Le lendemain, Josh est un jeune de 8 ans coincé dans le corps d’un trentenaire. Il décide de se réfugier à New York où personne ne le reconnaitra. Il est embauché comme testeur de jouet dans la compagnie MacMillan Toys et y rencontre Susan. Mais parviendra-t-il à redevenir un enfant? 

Kimberley Walsh, Jay McGuiness et la distribution de Big, The Musical

Jay McGuiness interprète le rôle de Josh adulte. Il faisait partie du boys band anglais The Wanted. Il est également connu du grand public car, en 2015, il remporte la 15ème saison de l’émission de dance Strictly Come Dancing. 
McGuiness apporte une réelle énergie au rôle, il n’a pas un moment de répit, surtout lors des chorégraphies. Sa voix est belle mais parfois un peu fragile. 

Deux vraies révélations sont Austen Phalen, jeune acteur qui interprète Billy et de Wendi Peters qui interprète la mère de Josh. 
Wendi Peters n’apparait que très peu sur scène mais l’on remarque ses scènes drôles et touchantes notamment “Say Good Morning To Mum” et “Stop Time”.
Austen Phalen, lui, à peine plus de 10 ans est vraiment à l’aise sur scène. Il chante avec humour et énergie les numéros “It’s Time” et “Talk To Her”. 

Les musiques sont gentilles mais elles ne restent pas vraiment en tête. Les chorégraphies sont plutôt drôles et adaptées aux acteurs enfants et adultes.
On remarque que c’est une production très coûteuse: des changements de décors et costumes à n’en plus finir, pas toujours nécessaires et qui ralentissent l’action. 

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La distribution de Big lors du numéro final « Cross the Line ».
Quelques problèmes:

La comédie musicale a malheureusement un réel problème de rythme. Les transitions sont très lentes et certaines scènes s’étendent et l’on est rapidement distrait. 
Finalement, il y a un réel problème de fond: l’histoire de Susan, employée, qui tombe amoureuse du Josh devenu grand. Si les situations bourées de sous-entendus sexuels peuvent être comiques, c’est assez malfaisant. 

L’intrigue suit la vie des employées dans l’entreprise de jouets MacMillan Toys et traite de l’inégalité homme-femme dans l’entreprise. Au lieu de dénoncer cette injustice, cela est juste présenté avec un humour lourd. 
Un autre problème qui m’a vraiment marqué, est que la distribution n’est pas du tout variée en termes d’origine et de couleur de peau. C’est vraiment dommage de ne pas avoir une distribution représentative de notre société et dans la laquelle chacun peut se reconnaître. 

Le spectacle se joue jusqu’au 2 novembre et vous pouvez toujours réserver vos billets en suivant ce lien: https://www.comedie-musicale-londres.fr/big-the-musical.

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